Lavaur n’a pas anticipé la canicule

En 30 ans de mandat, le Maire de Lavaur n’a rien anticipé pour gérer des périodes de canicule que les scientifiques annoncent pourtant depuis des années…
Bien au contraire : il a coupé près de 400 platanes sur toute la commune (les arbres sont de véritables climatiseurs individuels), il n’a mené aucun programme de rénovation des écoles et bâtiments publics pour résister à la chaleur (voir la photo de la façade sud de l’école du centre), il a laissé se dégrader le Chai des Clauzades qui accueillait dans la fraîcheur les enfants en été, a construit une école maternelle il y a 5 ans qui est un four dès la mi juin. Dans les classes de cette école pourtant récente, il fait plus de 30 degrés alors que l’année scolaire n’est pas terminée. Récemment, des climatiseurs portables ont été achetés pour l’ALAE, sans qu’ils soient utilisables pendant les heures scolaires. Les fortes températures de ces derniers jours auront eu raison de ce sectarisme, la Ville affichant même sur sa page Facebook « 5 salles sont climatisées dans cette école »…
Un projet de végétalisation des différentes écoles avait été entamé il y a trois ans et notre élu Régis Navellou avait participé aux premières réunions. Les enseignants des écoles s’étaient largement impliqués pour proposer des aménagements pédagogiques et responsables. Malheureusement, ce projet a été arrêté (sans que cela soit clairement communiqué aux équipes des écoles) car il ne constitue pas une priorité pour la majorité (comme par ailleurs celui des mobilités douces).
Dernière décision : l’achat très onéreux du bâtiment Bel Air pour en faire une maison des associations. Un bâtiment construit dans les années 60 et qui est une vraie fournaise en été, sauf lorsque les utilisateurs mettent en route les dizaines de climatiseurs présents, ce qui annonce des factures d’électricité énormes à l’avenir… Ce n’est pas un hasard si l’ancien locataire du lieu, le groupe Fabre, a décidé de le quitter.

Tout cela a un point commun : le climato-scepticisme du maire et de ses amis de l’extrême droite, qui, à force de nier l’évidence, se retrouvent avec un coup de chaud sur les bras. Et si on parlait d’ « anti-écologie punitive » cette fois-ci ?