Concernant la gestion du patrimoine arboré de la ville. On dirait que les élus majoritaires se sont rendu compte que les arbres n’étaient pas des meubles mais des êtres vivants cette année. En 25 ans, la ville a perdu plus de 400 arbres, pour des travaux (route de Belcastel, avenue G. Spénale, avenue R. Cayre, avenue P. Fabre, le Pigné, etc…) ou pour des raisons de « sécurité », sans aucune gestion du renouvellement des individus en place, comme on peut le voir dans d’autres villes. L’objectif fièrement (mais tardivement, pour une équipe en place depuis plus de 25 ans) affiché lors de la campagne de plantation d’un arbre pour chaque naissance a été assuré en début de mandat, mais semble être tombé en désuétude. En outre, les aléas climatiques de ces dernières années ont entraîné un affaiblissement des individus matures et rendent difficile la croissance des derniers plantés (comme on le voit bien sur l’entrée de ville de la route de Saint-Sulpice). Les Vauréennes et les Vauréens ont passé l’été avec l’ensemble des parcs fermés, les grands-parents qui ont accueilli leurs petits-enfants en ont souffert, tout comme les personnes à la recherche de zones fraîches. Notre position n’est pas, comme l’affirme le maire par caricature comme à son habitude, de sauver quel que soit le prix les arbres en place, mais de mettre en place une gestion pluriannuelle des plantations, en construisant des îlots de verdure (forêts urbaines), avec des essences adaptées au changement climatique.
Alors que de nombreuses villes de la strate de Lavaur se préoccupent réellement d’adapter les espaces publics au changement climatique, nous pensons à cette phrase désormais célèbre » Partout ailleurs sauf à Lavaur ?« .