La situation budgétaire de notre municipalité se détériore de jour en jour. En mai, les signes sont évidents et multiples, et les décisions prises par la mairie ne font qu’accentuer cette impression de crise financière.
Les premiers signes de cette situation budgétaire catastrophique se manifestent par l’abandon progressif de nombreux projets, autrefois perçus comme essentiels. Parmi les exemples les plus récents figurent la suppression des travaux d’installation d’une colonne incendie dans la cathédrale et l’abandon du demi rond-point Georges Spénale. Ces projets, qui avaient pour but d’améliorer la sécurité et la fluidité du trafic, ont été mis en pause, voire annulés, faute de budget. Nous reviendrons en juin sur tous ces projets annoncés par le Maire depuis 20 ans et qui n’ont jamais vu le jour !
Mais tous les sujets ne sont pas logés à la même enseigne… En effet, il est à noter que, malgré ces restrictions budgétaires sévères, certaines dépenses continuent d’être effectuées. Ces dépenses ont pour point commun de glorifier l’action du maire. Ainsi, des événements, des inaugurations et des cérémonies qui mettent en avant les réalisations de la mairie se poursuivent sans encombre, une nouvelle embauche a été réalisée au cabinet, afin de produire les nombreuses vidéos d’autopromotion de la majorité. Cette sélection des dépenses suscite l’indignation et les questionnements parmi les citoyens, qui s’inquiètent de voir leurs besoins essentiels négligés au profit de la promotion politique.
Un autre sujet de préoccupation est la Maison des Associations. À quatre mois de son inauguration, prévue en grande pompe par le maire, les informations sur ce projet se font rares. Des associations locales, qui devaient bénéficier de ce nouvel espace, se retrouvent exclues sans explication. Pourtant, de nombreuses promesses leur avaient été faites, suscitant attentes et espoirs. Aujourd’hui, ces associations attendent des éclaircissements et craignent de se retrouver sans locaux adéquats pour mener à bien leurs activités.
Les répercussions de cette gestion budgétaire se font sentir dans toute la communauté. Les citoyens voient leurs services réduits et leurs infrastructures se détériorer. Les associations, essentielles au tissu social, risquent de perdre leur dynamisme, faute d’un soutien adéquat. La confiance envers les élus municipaux est également en berne, nourrie par des choix budgétaires qui privilégient l’apparat à l’utile.
La situation budgétaire de la municipalité appelle à une prise de conscience et à des actions rapides. Il est crucial de réévaluer les priorités et de veiller à ce que les dépenses publiques servent avant tout le bien-être de la communauté. La transparence et la communication avec les citoyens doivent être renforcées pour restaurer la confiance et garantir une gestion financière équitable et responsable.
Juin sera sans aucun doute un nouveau mois de disette et de renoncements…
Les élus Lavaur Citoyenne.
Pauline Albouy Pomponne, Emmanuel David, Céline Mougin, Régis Navellou