Attractivité et développement

Attractivité et développement
Attractivité et développement

Notre conviction : l’attractivité du territoire est intrinsèquement liée à une politique de transition écologique et économique de la ville.

Attractivité et développement

LES AXES PRIORITAIRES

  • Soutenir un développement économique durable
  • Renforcer notre identité et mettre en valeur notre patrimoine
  • Améliorer le cadre de vie

SOUTENIR UN DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE DURABLE

Ce sujet relève des compétences de la Communauté de Communes Tarn Agout (CCTA) ;  pour autant, la municipalité peut jouer un rôle important en impulsant une démarche d’aménagement globale et cohérente, favorisant le développement économique local : urbanisme, circulation, habitat, emplois, animation et attractivités, services, équipements publics…  Nos propositions seront donc portées à discussion avec les élus communautaires, dans un souci de complémentarité et de préservation d’une dynamique locale et attractive

Nos propositions
  1. Soutenir les entreprises en devenir et celles en transition.
    • un écopôle alimentaire : une zone d’activités dédiée à l’alimentation (légumerie, magasin de vente directe, centre de formation, etc) ;
    • Aménager un lieu d’incubation de projets. En partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), mieux communiquer sur les possibilités d’accompagnement existantes. Mettre en place un “tutorat” entre entrepreneurs avertis et jeunes entrepreneurs pour limiter les risques sur les premières années d’activité.
    • A travers la CCTA, accorder des aides pour les entreprises qui respectent un ensemble de critères de développement durable et socialement responsables.
    • Mobiliser les partenaires de la transition (conseil, juristes, financeurs,…) pour soutenir les entreprises locales dans la mutation de leurs pratiques, leurs activités. 
  1. Dynamiser les réseaux professionnels
    • Soutenir l’organisation d’un salon des artisans en partenariat avec les associations professionnelles.
    • Organiser des rencontres entre professionnels.
    • Mettre à disposition un outil pour valoriser les différents réseaux professionnels.
  1. Soutenir les associations employeuses et le secteur de l’économie sociale et solidaire.
    • Dans le secteur de l’aide aux personnes, de l’innovation sociale et solidaire, de l’animation socioculturelle, entre autres.
    • Aide et ressources pour pallier au manque ou au renouvellement de bénévoles
    • Mise en place d’appels à projets ou à la mise à disposition de services supports à travers la maison des associations.
    1. Ancrer les zones économiques de Lavaur existantes ou en projet dans le projet de territoire intercommunal et œuvrer pour réorienter les Portes du Tarn
    • Densifier les zones économiques, leur donner une identité propre et cohérente  (Zone du Rouch à finaliser, Zone Sagnes à rénover, Zone Mazasses à créer)
    • Mise à plat du modèle économique des Portes du Tarn, analyse des forces et faiblesses, des opportunités et des risques, des partenaires en présence. Œuvrer pour le réorienter vers la voie de l’économie circulaire et du développement durable.
    1. Favoriser de nouvelles façons de travailler et de vivre la ville
    • Soutenir l’aménagement d’espaces de travail mutualisés et connectés à des réseaux internet pour le développement de télétravail ou de micro entreprises.
    • Aménager un espace de connexion multimodal et faciliter l’usage des transports en commun, train et bus, depuis Lavaur et Saint Sulpice

RENFORCER NOTRE IDENTITÉ

METTRE EN VALEUR NOS ATOUTS, NOTRE PATRIMOINE

Lavaur a historiquement fondé sa richesse sur la transformation et la commercialisation de :

  • la cocagne. La plus grande concentration des moulins qui permettait de confectionner les coques appelées « cocagne » pour l’exportation, après avoir broyé le pastel en bouillie était entre la ville, la paroisse de Pibres et celle de Paulin.
  • la soie. Au 18ème siècle, Lavaur est au centre d’une zone d’élevage du ver à soie, de production et d’échange de cocons, et de transformation de la matière première à la Manufacture Royale (actuel hôpital).

Aujourd’hui, avec les Laboratoires Pierre Fabre, la richesse du territoire provient de l’industrie de la beauté, née de la transformation des plantes dans le respect de la nature, sur la base de savoir-faire agricoles. 

Lavaur doit tirer profit de cette histoire et Lavaur capitale du Pays de Cocagne doit devenir, une identité culturelle, historique ET une marque territoriale à promouvoir.

Nos propositions
  • Devenir un acteur moteur du Pays de Cocagne
  • Créer un évènement du Pays de Cocagne autour des plantes et de leur transformation sur les questions de santé, de cosmétique, d’habillement, des arts ou de l’alimentation. Il n’existe aujourd’hui qu’une fête de la cocagne à St Félix en Lauragais en avril.
  • Ouvrir enfin le musée du Pays de Cocagne, représentatif de l’histoire et des richesses de la ville et de ses environs.
  • Elaborer des parcours touristiques (randonnées, visites…) autour de la cocagne et de Lavaur, en lien avec les acteurs de l’histoire locale (associations, universités, lycée,…)
  • Développer les espaces de loisirs et touristiques en période estivale: café littéraire dans le jardin de la médiathèque, aménagement et animations au bord de l’Agout lorsque les berges seront sécurisées, pérenniser et diversifier les événements de type « Jeudis au jardin » ou « Jeudis sur le Plô »
  • Soutenir les associations qui contribuent au rayonnement de Lavaur: clubs sportifs, associations culturelles et événementielles

AMELIORER LE CADRE DE VIE

Nos propositions
  1. Améliorer la résilience de la ville face à la crise climatique
    • En adaptant la ville au changement climatique et aux risques de fortes chaleurs répétées. Pour exemple, Lavaur est une ville moins arborée que la moyenne nationale, confirmé sur le site nosvillesvertes.fr
    • En développant la végétalisation par la création de lieux de vie, la préservation et le développement de la biodiversité, la transmission des savoirs autour de la faune et la flore, le maintien de puits de carbone, la lutte contre l’imperméabilisation des sols et donc des sécheresses, la création d’espaces “fraîcheur”. Au-delà des zones naturelles existantes, nous travaillerons avec les quartiers pour développer la végétalisation de la ville, comme par exemple dans la zone de Sagnes.
    • En créant des mini-forêts urbaines dans les quartiers, ainsi que des jardins partagés. En lien avec notre identité Pays de Cocagne, nous encouragerons les écoles à sensibiliser les enfants à la culture de plantes et à leur usage, et nous aménagerons les cours des écoles pour mieux supporter les fortes chaleurs.
    • En partenariat avec l’association Arbres et Paysages Tarnais et le lycée de Flamarens, nous réimplanterons des haies naturelles ainsi que des couloirs ombragés.
    • Nous adapterons au moins un lieu d’accueil aux fortes chaleurs (bâtiment très bien isolé ou climatisé) pour que les personnes vivant dans des logements mal isolés puissent se mettre à l’abri en journée.
  2. Développer des services pour tous les âges
    • Sur les enjeux liés à la santé: en favorisant une permanence des soins, service public essentiel pour le bassin de vie, en facilitant l’installation de médecins généralistes par des incitations fiscales, en contribuant à la consolidation du projet médical de l’hôpital, ses spécificités dont la psychiatrie, les urgences et l’activité ambulatoire.
    • Lien social, solidarités, parentalité, seniors: il s’agit de renforcer et coordonner les acteurs de l’accompagnement des familles et des personnes pour mieux orchestrer les différentes prestations et en maximiser le bénéfice social, soutenir la parentalité par diverses actions de prévention, d’informations et d’échanges de pratiques. Aussi, il est important de lutter contre l’isolement des personnes, notamment des seniors.
    • Pour l’enfance et la jeunesse :avec des espaces dédiés et variés, prenant en compte la diversité de leurs pratiques sportives et culturelles, après le temps scolaire, les week-end et durant les vacances scolaires, rendant la ville plus attractive pour les familles.
    • La restauration collective : développer davantage les menus à base de produits biologiques et locaux, la réduction des déchets, l’éducation au goût, l’ouverture des appels d’offre aux producteurs locaux.
  3. Rendre la ville plus accueillante
    • Les entrées de ville seront améliorées pour la valoriser et la rendre plus accueillante
    • La signalétique des équipements, des services et des itinéraires sera renouvelée afin de mieux identifier et valoriser les pôles d’activités sportifs, de loisirs, éducatifs, économiques, ainsi que les parcours en véhicule, piétons, cyclistes, à mobilité réduite. Cela contribuera également à une circulation plus sécurisée.
    • Le plan de communication de la ville sera reconsidéré, afin d’optimiser les coûts, la visibilité des services publics, des acteurs socio économiques, des associations et des opérations menées tout au long de l’année : site internet, modération sur les réseaux sociaux, supports papiers, affichage, diffusion.
  4. Un centre-ville dynamique et consolidé, les différents quartiers mieux considérés
      Nous soutenons le développement de commerces de proximité, plutôt qu’un hyper-marché en périphérie.  La pérennisation et la dynamisation du centre-ville passe par plusieurs actions :
      • La redynamisation des marchés de plein vent : organisation d’animations, libération de places de parking pour que l’accès soit facilité, réflexion avec les exposants et les commerçants du centre-ville pour adapter l’installation du marché
      • Diversifier les usages en centre ville et les différents quartiers de la ville : commerces, espaces de rencontres et de convivialité, services publics, loisirs et aires de jeux, placettes ombragées, parkings et liaisons entre le centre ville et les différents quartiers seront améliorés
      • Animations dans le centre-ville : organiser ou soutenir l’organisation d’événements de plein air dans la Grand’Rue et les rues commerçantes du centre-ville (art éphémère, arts de rue,…), faciliter l’investissement des kiosques pour des concerts de petite forme, des bals en extérieur
      • Dans les conseils de quartier, terrains sportifs, espaces de rencontres et de pratiques amateurs, animations, cadre de vie, etc. seront l’objet de concertation et d’échanges avec les habitants