Chaque année, en conseil municipal de printemps, nous avons droit à la fameuse litanie de chiffres évoquant les résultats soi-disant faibles de la délinquance à Lavaur et à l’efficacité du réseau de caméras de vidéosurveillance.
Et bien en 2024, nous n’avons pas eu ces chiffres et pour cause : ils étaient très mauvais.
Dans l’article de la Dépêche du Midi daté de mars 2024 faisant le point sur ces chiffres dans les grandes villes du Tarn, Lavaur est malheureusement cité plusieurs fois. Lire l’article
Concernant les dégradations volontaires, Lavaur est la ville enregistrant la plus forte augmentation contrairement à Castres, Gaillac et même Graulhet. Il en est de même pour les vols sans violence et les victimes de violences sexuelles.
Les propos de la sous-préfète dans la Dépêche du Midi sur le volet dissuasif des caméras ne reflètent pas vraiment la réalité à Lavaur. Lire l’article
Nous l’avons dit plusieurs fois en conseil municipal : nous ne sommes pas contre un réseau de caméras de vidéosurveillance placées dans des lieux stratégiques qui peuvent améliorer le taux de résolution des affaires et faciliter le travail des forces de l’ordre mais jusqu’où la municipalité actuelle ira-t-elle dans le déploiement de caméras dont le cout de fonctionnement devient énorme au regard de leur efficacité globale?
L’argent mis dans de nouvelles caméras pourrait être utilisé pour créer des espaces de rencontre et dans divers lieux de la ville, accompagner les jeunes dans l’apprentissage de la citoyenneté, financer un animateur de terrain, autant d’actions qui permettent d’éviter la délinquance en amont…