Les mensonges du Maire concernant « l’affaire des assurances » de début 2025

Nous souhaitons rétablir la vérité sur l’explosion des cotisations d’assurance, que la majorité nous impute, alors que ce sujet est symptomatique du manque d’anticipation de leur gestion.

La problématique de l’envolée des cotisations, ainsi que de la difficulté d’assurance des communes est connue dès l’été 2023. En octobre 2023, Bercy et le ministère des collectivités territoriales lancent une mission d’information. L’Association des Maires de France, le 22 novembre 2023 y consacre un atelier lors du Congrès des Maires. A cette date, plusieurs centaines de communes ont vu leur cotisation et le montant de la franchise exploser. La presse spécialisée relaie cette : « Face aux cotisations d’assurances qui explosent, ainsi qu’aux menaces ou réalités de résiliation de contrats, beaucoup de maires se sont rapprochés de leur assureur, créant ou renouant le dialogue avec eux à cette occasion. » (Le Courrier des Maires en novembre 2023).

Alors nous maintenons ce que nous avons dit jusqu’ici : OUI, la majorité aurait dû se préoccuper davantage de ce sujet connu de tous les maires de France et NON, nous ne sommes pas responsables de la flambée des prix, conséquence d’un phénomène de marché et de l’intensification des sinistres liés au changement climatique et aux émeutes.

Le Rapport d’Orientations Budgétaire soumis au « débat » lors du conseil municipal du 12 mars, a confirmé nos craintes sur la fragilité de la commune : la dette dépasse cette année 27 millions d’euros, alors que de nombreux bâtiments communaux sont fermés, et que de gros projets d’infrastructure sont en cours ou pas encore commencés. En bref, nous sommes hyper endettés (presque 3 fois le niveau de notre strate en 2023), chaque nouvelle année accroît la dette, sans que l’état de la commune ne s’améliore au global (niveau d’investissement par habitant inférieur à celui de la strate). Comment la commune se sortira de ce mauvais pas ? On nous promet un hypothétique gain de 2 millions d’euros sur les investissements, mais comme nous ne disposons d’aucun chiffre de prospective, comment croire à cette économie ?