Lavaur Citoyenne est venue rencontrer les grévistes de l’hôpital de Lavaur le 25 avril dernier, pour comprendre les raisons de leur colère. Les échanges ont permis d’évoquer et d’échanger sur les difficultés à travailler au sein d’équipes en sous-effectif chronique, sur l’inquiétude à pouvoir continuer à assurer les missions de service public sereinement.
S’il est vrai que la situation dans les hôpitaux est compliquée partout sur les territoires, et que l’année 2023 marquée par l’inflation a été délétère pour tous les établissements publics en France, il semble tout de même qu’à Lavaur, il y ait des facteurs aggravant locaux, qui mériteraient d’être traités.
Sur un territoire déserté par les médecins généralistes en charge du premier recours, la présence de notre hôpital est précieuse mais doit être confortée.
Les revendications des grévistes ne sont pas liées aux échéances électorales, comme cela a été magistralement expliqué par le maire de Lavaur (également président du Conseil de Surveillance de l’hôpital) lors du dernier conseil communautaire. Lui se contente de dire sans cesse qu’il a « sauvé hôpital » mais les usagers peuvent constater chaque jour que l’établissement est loin d’être « sauvé ».
Les élus Lavaur Citoyenne ont demandé à la communauté de communes Tarn-Agout d’entamer un processus de Contrat Territorial de Santé pour reconstruire une dynamique et favoriser l’installation de praticiens sur notre territoire, pour recentrer l’hôpital sur sa mission de recours et renforcer la prise en charge de ville.